L'hiver s'allume comme une machine
Qui grince sur l'axe des deux pôles.
Mes joues rosissent, il faut si froid
L'hiver fait lourdement craquer son échine
Ce soir après la neige lasse et profonde,
Ma fatigue sourd des parquets de vieux bois,
Et s'ébroue, géante vagabonde,Par dessus la ville, loin au-dessus des toits
Sous un manteau d'étincelles divines
J'entends le souple cri des cheminées
Les cieux béants ont la plomberie fineEt sur leurs dents glissent les oies
Dehors sous mes fenêtres un chien aboieEt un chat fume. Puis ils s'éloignent à petit pas...
Ici et là tombent des plumes
Tout doucement autour de moi
(Poème écrit en Décembre 2005)
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