Quintessences

"Pour n'en garder que les quintessences..." (A.R.)

samedi 30 novembre 2024

Compétence interprétative. Leçon 1. Échelles 1. Perspectives systémiques spatiales : que représente l'humain en termes d'échelle spatiale dans le cosmos ? (brouillon)

> Nous savons que notre planète fait partie de la Voie Lactée dans le superamas de la Vierge qui fait partie du superamas de galaxies, Laniakea.

Voici comment il est décrit par la synthèse IA de chatgpt :

Le **superamas de galaxies Laniakea** est une vaste structure cosmique comprenant des milliers de galaxies liées gravitationnellement. Son nom, qui signifie "horizon immense" en hawaïen, reflète son étendue gigantesque. Voici un aperçu de sa formation et de son évolution dans le contexte de l'auto-organisation cosmique :

---
### **Formation du superamas de galaxies Laniakea**

1. **Formation après le Big Bang :**
- Après le Big Bang, l'Univers était une soupe dense et chaude de particules. Des fluctuations quantiques dans cette soupe ont engendré des variations de densité dans la matière. - Ces variations ont été amplifiées par l'expansion cosmique et la gravité, formant des filaments de matière noire, des halos de matière, et des amas de galaxies.
2. **Interaction de la matière noire :** - Laniakea s’est formé à travers l'attraction gravitationnelle de la matière noire, une composante dominante de l'Univers, qui agit comme une "colle" cosmique autour de laquelle la matière ordinaire (gaz, étoiles, galaxies) s'est agglomérée.
3. **Mouvement dirigé vers le Grand Attracteur :** - Les galaxies au sein de Laniakea se déplacent collectivement vers une région très dense appelée le **Grand Attracteur**, une concentration massive de galaxies et de matière au centre du superamas. Ce mouvement témoigne de l'organisation gravitationnelle globale de la structure.
---
### **Évolution et auto-organisation**
1. **Processus d'auto-organisation gravitationnelle :** - Laniakea est un exemple d'auto-organisation à grande échelle. Les galaxies, sous l'effet de la gravité, tendent à s'aligner le long de filaments cosmiques, formant un réseau complexe (le **réseau cosmique**) composé de filaments, de nœuds (amas) et de vides intergalactiques. - Les forces gravitationnelles locales et globales orchestrent cette dynamique, régissant l'interaction entre galaxies, gaz intergalactique, et matière noire.
2. **Rôle des forces dissipatives et attractives :** - La gravité attire les galaxies vers des régions plus denses, tandis que des processus dissipatifs, comme les collisions de galaxies et l'activité des trous noirs supermassifs, contribuent à redistribuer l'énergie et à stabiliser la structure.
3. **Expansion cosmique :**
- L'expansion accélérée de l'Univers, due à l'énergie sombre, contrebalance en partie l'attraction gravitationnelle. Cela limite la croissance de structures à très grande échelle, laissant Laniakea évoluer de manière stable à l'intérieur de ses limites gravitationnelles.
4. **Interaction avec le réseau cosmique :**
- Laniakea est connecté à d'autres superamas à travers des filaments de galaxies. Ces interactions contribuent à l'échange de matière et influencent la dynamique globale de la structure.
---
### **Perspectives futures**
- **Croissance limitée :** En raison de l'énergie sombre et de l'expansion accélérée, les superamas comme Laniakea cesseront de croître à grande échelle. Cependant, les galaxies à l'intérieur continueront de fusionner et de s'organiser autour des régions les plus massives.
- **Isolement gravitationnel :** Dans des milliards d'années, Laniakea deviendra isolé du reste du réseau cosmique, formant une "île" de galaxies liée gravitationnellement.
- **Équilibre gravitationnel :** Finalement, la structure atteindra un état d'équilibre gravitationnel, marqué par une répartition stable des galaxies autour de ses centres de masse principaux.
---
Laniakea illustre ainsi la manière dont les forces fondamentales de la gravité et de l'expansion cosmique interagissent pour modeler des structures auto-organisées à l'échelle de l'Univers.

lundi 1 septembre 2008

La foi monothéiste et le développement durable : évolution de l'imaginaire







Le réchauffement climatique illustre le fait que l'auto-régulation libre des marchés est une absurdité face à l'enjeu d'un contrôle de l'économie qui se détourne de l'humain (et la nature dont l'être humain est le prolongement). L'activité économique doit être contrôlée pour la préservation de l'équilibre social et écologique.


Lorsque le quantitatif précède le qualitatif, la nature ne devient plus une raison d'être en soi, de l'âme, mais un produit que l'on traite comme tel. De la même façon que l'on récupère un produit en rayon dans le supermarché qui semble inépuisablement réapprovisionné. Or, la nature c'est du vivant. Et le vivant c'est fragile. La nature est généreuse si elle est respectée, malade si on la maltraite.

Dans la pensée des peuples dits primitifs, l'équilibre entre la part de l'homme et la part du reste du vivant était compris au quotidien, on ne prélevait donc que ce dont on avait besoin. Car si dans une zone donnée, les ressources venaient à manquer, il fallait migrer de nouveau. On pratiquait alors le développement durable. On remerciait l'animal tué. Par exemple chez les Inuits. C'était toute une culture.
Par contre, le développement des grandes religions monothéistes et des villes où l'homme est au centre de tout, nous a détaché de la nature. L'homme se tourne vers lui-même, vers le ciel ou bien on s'enferme par exemple dans une église où on apprend aux enfants à prier devant une scène de torture horrible : un homme agonisant, ensanglanté cloué à un morceaux de bois, comme si c'était une étagère, un chapelet de saucisses ou un poster. La représentation du Christ peut heurter la sensibilité des enfants. Bien plus que la représentation de la nudité. Celle de l'humain "naturel", sans vêtements comme l'animal, ou celle qui déclenche une énergie sexuelle que la religion cherche à détourner.

On encense et on chante ainsi indirectement le résultat de la cruauté humaine et on en vient à partager le monde entre bons et méchants (sauf que personne ne se perçoit jamais comme méchant. La preuve, on est poli, on va régulièrement à l'église, on a des sentiments ...). La religion devient pyramidale.

D'ailleurs, ces religions ont souvent été diffusées à partir des premiers grands centres urbains, sièges du pouvoir politique. Il parait que bientôt 80 % de la population vivra dans les villes. Du point de vue de l'imaginaire de la compréhension de l'environnement, et de la préservation cela pose un problème. Trop d’êtres humains chient directement ou indirectement dans leur assiette et sont éduqués pour ne respecter que la force et les hiérarchies en perdant toute vision horizontale et égalitaire. Le rapport occidental de l’homme et de la nature est un rapport de domination, de concurrence, de violence. Et la culture de la violence est partout dans nos sociétés et dans nos médias et donc... dans notre imaginaire.

La nature, déséquilibrée par le virus humain nous rappelle (ouragans, inondations, disparitions de certaines espèces provoquées par le dérèglement du climat...). Peut-être va-t-elle éliminer naturellement la cause du problème. On est bien loin de la recherche d’harmonie des Inuits et autres peuples dont la culture est peu à peu absorbée par le « développement » présent et à venir. Dans l'ordre naturel, l'espèce humaine n'est qu'une virgule dans la grande encyclopédie de l'évolution du cosmos.

lundi 22 octobre 2007

Le cynique




Oeuvres jetées




Voici quelques peintures qui m'encombraient et que j'ai jeté. Sur du papier cartonné grand format, elles prenaient trop de place et ramassaient la poussière.
Une heure après les avoir jeté, quelqu'un les a récupéré dans a poubelle.
Cela m'a fait plaisir. C'était un peu ma première expo...


vendredi 12 octobre 2007